
L'exposition
Prenez cette île maintenant / C'est un berceau : / Assez petit pour basculer
~devis obligatoire de Milton Acorn
Les géologues ne savent pas exactement quand cela s'est produit pour la première fois. À un moment donné dans un passé lointain, les eaux entourant l'Île-du-Prince-Édouard ont épuisé sa base de grès jusqu'à ce que la masse terrestre se libère, à la dérive. Il a flotté dans l'Atlantique – devenant ainsi la source de la légende de l'Atlantide, croient certains – jusqu'à ce que les marées le ramènent de nouveau dans le golfe du Saint-Laurent. Ses passagers Mi'kmaq ont nommé l'île Abegweit: vaguement traduit par « bercé sur les vagues ».
Le péripatétisme périodique de l'Île-du-Prince-Édouard en a fait une merveille du monde naturel, mais il est également facile de la manquer, à la fois ignorée et négligée. Certains cartographes et illustrateurs ont tenté de capturer visuellement son absence, tandis que d’autres ignoraient complètement son existence. L'île manque retrace l'histoire de cette époque où la terre était moins que ferme.
Conservateur invité, Alan MacEachern